Qui ne connaît pas Dragon Ball, Dragon Ball Z, Dragon Ball GT, Dragon Ball Z Kai ou Dragon Ball Super, et maintenant, Dragon Ball Symphonic Adventure ? Ceux qui n’étaient pas nés à la parution du premier, l’étaient certainement lorsque le dernier est sorti ! Car ce manga japonais – qui vit le jour en 1984 sous la plume de l’auteur Akira Toriyama – est un véritable phénomène transgénérationnel.
C’est un mythe unique transcendant les époques et les âges. Or en 2017, la légende Dragon Ball revient une fois de plus ! Mais pas sous forme de manga, ni même d’animé… non, cette fois, c’est un concert, le Dragon Ball Symphonic Adventure, qui s’offre à vous.
En 1ère mondiale au Grand Rex à Paris le samedi 6 mai 2017, l’évènement fut une réussite totale. Il s’agissait d’une avant-première mondiale puisque À l’instar d’un Pirates des Caraïbes ou d’un Final Fantasy, le manga a désormais sa place au panthéon des œuvres transposées en orchestre symphonique.
Le Dragon Ball Symphonic Adventure en deux mots
C’est il y a deux ans qu’a commencé à germer dans l’esprit de Romain Dasnoy l’idée de réunir un orchestre musical de Dragon Ball pour le temps d’un concert-tournée mémorable.
Aux commandes de ce grand projet, on retrouve l’organisateur d’évènements Overlook Events (notamment acclamé pour son Pixar en Musique) ainsi que la branche Européenne de la société cinématographique japonaise Toei. Quant à l’orchestre musical de Dragon Ball, c’est à l’orchestre français spécialisé Sinfonia Pop Orchestra, mené par nul autre que Constantin Rouits lui-même, qu’est revenu l’insigne honneur d’endosser le costume.
Le concert couvre les deux histoires fondatrices de la légende : Dragon Ball et Dragon Ball Z. Les fans de la première heure (comme les plus jeunes adorateurs) ont ainsi pu redécouvrir dans le Dragon Ball Symphonic Adventure les musiques les plus marquantes de la série, toutes issues du répertoire de l’œuvre du compositeur Shunsuke Kikuchi.
Les chansons du générique sont également interprétées dans leur version originale. Il s’agit des chansons Cha-la Head Cha-la, We Gotta Power et Makafushigi Adventure, entre autres. Par ailleurs, afin d’immerger encore un peu plus les spectateurs dans l’ambiance des mangas, des extraits des divers épisodes sont retransmis sur un écran géant.
Notons que le Grand Rex n’a en réalité pas accueilli un, mais bien deux concerts en cette journée du 6 mai. En effet, les places pour l’évènement prévu à 21h se sont écoulées à une vitesse si fulgurante, que les organisateurs ont décidé de programmer une deuxième session qui, elle, aurait lieu à 16h.
Sachant que le Grand Rex peut accueillir plus de 3000 personnes lorsqu’il fait salle comble, ce sont au bas mot quelques 6000 adulateurs, fans, curieux et autres groupies qui ont pu assister à cette 1ère mondiale au Grand Rex du Dragon Ball Symphonic Adventure.
Un spectacle fignolé au détail près
On ne peut que reconnaître (et louer) les qualités indéniables d’Overlook Events et de son meneur Romain Dasnoy, qui sont parvenus à relever brillamment le défi fou de créer – dans des délais somme toute très courts – un spectacle complet, fascinant pour tout le monde, parents comme enfants.
Car si Dragon Ball Symphonic Adventure est conceptuellement née il y a deux ans, il aura fallu attendre au moins 365 jours de plus avant que ne se mette en branle la logistique élaboratrice de ce fameux, grand, fabuleux projet.
Outre l’orchestre musical de Dragon Ball incarné par le Sinfonia Pop Orchestra, de nombreux éléments (humains, matériels…) se sont greffés à l’affaire, afin de polir le diamant, de le tailler et de le parfaire du mieux possible. Ces éléments, ce furent par exemple le chanteur original de la série, Hiroki Takahashi, qui honora le Grand Rex et son public de sa présence.
Ce fut également l’intégration d’un arc narratif, permettant au concert de se suivre comme une véritable histoire et non comme une suite de chansons. D’ailleurs, en parlant des chansons, celles-ci également ont été réadaptées de manière à mieux sonner lorsqu’elles sont entre les mains d’un orchestre symphonique.
Enfin, le Dragon Ball Symphonic Adventure fourmille de références et de clins d’œil à la série ! Celle-ci d’ailleurs se trouve parfaitement résumée. Comme le dit Romain Dasnoy lui-même, il s’agit d’un « exploit totalement hors-norme, celui d’assimiler Dragon Ball Z pour réussir à en résumer l’essence en 65 minutes de montage ».